Caty Cherche Un Bikini… Une Suite.

Nouvelle suite.
En accord avec Lexdepenny, j’ai décidé d’écrire la suite de son récit « Caty cherche un bikini ».

Merci pour sa confiance.
N’oubliez pas d’aller découvrir le récit original avant de continuer votre lecture.

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Elle est seule devant sa tasse de thé quand David vient la chercher. Elle a toujours les tétons visiblement durs à travers le tissu fin de son chemisier blanc, mais elle semble ne plus en être consciente. Quand il l’embrasse, il note sur l’épaule du chemisier une petite tâche plus jaunâtre, qui témoigne de la réalité de ce qui s’est passé.
« - Ça va ? Le shopping a été une réussite ?
« - Euh, pas trop. Laure a changé d’avis pour la robe.

Elle fait de son mieux pour avoir l’air normal, mais David ne rate pas le petit tremblement nerveux dans sa voix. Il décide d’insister un peu.
« - Vous en avez mis du temps. Elle a trouvé autre chose ?
« - Non, elle n’a rien acheté, finalement, ajoute-t-elle. On s’est juste promenées un peu et on a fait du lèche-vitrine.

David a un mal fou à s’empêcher de rire. Du lèche bite, plutôt ! Il va falloir cogiter longuement au sujet des événements de cet après-midi.

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Le soir, Caty se fait tendre, David garde ses distances, sans la repousser il ne répond pas à ses avances, il regarde la télé soi-disant ne voulant pas rater le film qui commence à 23 heures. Caty va se coucher seule, un peu triste, elle aurait voulu effacer dans les bras de son mari le souvenir de cet après-midi, effacer la honte qu’elle a ressentie en le voyant arriver au café.

Le matin, voulant se faire pardonner, elle se love contre lui, le prend dans sa bouche pour une petite fellation comme elle en a l’habitude, mais pas comme dans le sex-shop, pas comme avec cet inconnu, elle n’ose pas, elle a peur de passer aux yeux de son mari pour la salope qu’elle a été hier.

Lui ne dit rien, il jouit sur ces seins, et la laisse aller seule dans la salle de bain au lieu de la rejoindre comme d’habitude.

Se retrouvant seul dans le lit, il ne peut s’empêcher de faire la différence entre sa femme avec lui et sa femme avec un inconnu. Son cœur se serre, une boule se forme au creux de l’estomac.

Il sait, elle ne sait pas. Dans la cuisine, devant leur bol de café, il ne dit pas un mot, toujours dans ses pensées. Tandis que Caty se sentant toujours coupable n’ose rompre le silence.


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CATY

Qu’ai-je fait ? Je suis folle, pourquoi avoir suivi Laure dans cette boutique, c’est bien la première fois que j’entre dans un sex-shop. Pourquoi l’avoir écouté ? Sûrement la curiosité. Mais après… Avoir sucé un inconnu ? Non pas possible, ce n’est pas moi ça. Vite retrouver mon David, mon dieu, s’il savait.

Je ne voulais pas paraître gourde devant Laure, elle m’encourageait, j’ai dû faire un effort pour sucer ce mec, le salaud en a profité. C’est vrai que je me suis surpassée, je n’ai jamais sucé David comme ça, il faudra que je lui fasse, mais pas tout de suite, il ne comprendrait pas le changement, je vais y aller progressivement.

Laure, quelle salope, elle m’a tenu la tête, je ne pouvais rien faire d’autre qu’avaler, c’est dégueulasse, il était peut-être sale, malade. Après elle m’a embrassé, ce n’était pas désagréable, mais j’ai vraiment l’impression d’avoir trompé deux fois mon chéri. J’ai honte de moi. Comment vais-je pouvoir le regarder en face ? me regarder en face ?

En plus, le type nous a payées, c’est Laure qui l’a demandé. Sur le trottoir en sortant, elle a voulu me donner les 50 € puisque c’est moi qui ai tout fait, enfin presque. J’ai refusé, je ne suis pas une pute tout de même. Je n’aurais jamais cru qu’elle accepterait cet argent, dire qu’elle vient là souvent, si son mari savait.
Elle m’a fait jurer de ne rien dire, pas folle, j’aimerais tout oublier et que personne n’en sache jamais rien.

Qui ça pouvait être ? Un habitué ? Un pauvre type en manque ? Il a éjaculé dans ma bouche, mais il n’a pas pu jouir, pas comme ça.
Pour lui je n’étais pas une femme, juste une professionnelle qu’il a payée, un trou, rien d’autre. Il est parti vite, avait-il honte lui aussi ?

Je n’en reviens pas, j’ai trompé mon mari.
« Sucer n’est pas tromper » quelle connerie ! Je n’ai pas joui, j’étais trop stressée pour prendre du plaisir, déjà le lieu, la situation, brrr ! Heureusement un inconnu, je ne le connais pas, il ne me connaît pas, pas de trace.
Non, je n’ai pas trompé mon chéri ! Comment David pourrait-il me pardonner, si je n’arrive à me pardonner à moi-même.

David et moi, nous avons toujours été complice, nos jeux, mes petites exhibes, sans lui ça n’a aucun intérêt. J’aime cette connivence qui nous lie, même si j’étais gênée quand il m’a enlevé mon soutien-gorge, je savais qu’on pouvait voir mes seins nus en transparence de ce chemisier. Avec lui je ne risquais rien, ce n’était qu’un jeu bien innocent. En accompagnant Laure faire du shopping, j’étais embarrassée pour aller dans les boutiques, j’avais l’impression que tout le monde me regardait.

Pourquoi avoir suivi Laure dans ce sex-shop ? En sortant, j’ai téléphoné immédiatement à David, pour me raccrocher à lui, comme si cet après-midi n’avait jamais excité. Au café, j’ai essayé de paraître décontractée, il m’a posé un tas de questions comme s’il se doutait de quelque chose, impossible, mais je ne savais quoi lui dire, je culpabilisais.

Ce soir on baisera, tout va rentrer dans l’ordre, je lui dirais que mon exhibe seins nus sous le chemisier m’a mis dans cet état. Il sera flatté et fier de lui.

Étonnant, chez nous, il parle moins, il a l’air soucieux. Il veut voir un film à la télé, quelle idée. Je pars me coucher seule, j’aurais tant aimé qu’il me prenne dans ses bras, me libère de ce poids.

Au matin, je prends l’initiative, petite fellation, je me retiens de faire comme hier avec l’autre. Pas de changement, comme d’habitude du bout des lèvres, et le laisser jouir sur mes seins.
Tiens, il n’a pas l’air de vouloir me baiser, j’aurais bien aimé pourtant. Pourquoi reste-t-il couché, pourquoi ne vient-il pas avec moi sous la douche ?

D’un coup, j’ai peur. Et s’il savait ? Non, je dois me faire des idées, comment pourrait-il savoir ?

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CATY

Deux jours passent, la plage, le resto, petites balades du soir, je pense toujours à cet après-midi où je me suis perdue. Anxieuse, j’aimerais oublier. Difficile, David me pose sans cesse des questions anodines, mais insistantes, aurait-il des soupçons ? C’est impossible. Je dois arrêter de me faire tout ce cinéma, sûrement la culpabilité qui me ronge.

Il faut que je me persuade. Je ne suis pas coupable, je ne suis pas coupable, pas coupable.

J’essaie d’éviter Laure, je ne réponds pas à ses messages. Mais ça ne peut pas durer, cela risque de paraître louche, ce sont nos amis, nous sommes venus en vacances pour les voir. Ce midi, nous nous retrouvons pour déjeuner avec elle et son mari.

A la fin du repas, en prenant le café, Laure s’adresse à moi :
« - Cet après- midi, on laisse tomber nos hommes, ça te dit un peu de shopping ?
« - Où veux-tu aller ?
« - Dans les boutiques, comme l’autre jour. J’aimerais bien trouver une petite robe cette fois.

Sans oser regarder David, je lui murmure :
« - Non, tu es folle.

Quand elle a une idée en tête :
« - Allez viens avec moi. Tu me conseilleras, on aura plus de chance aujourd’hui.

David semble retissant. Je dois encore me faire des idées, toujours cette culpabilité :
« - Je peux vous accompagner, je te donnerais aussi mon avis. Les conseils d’un homme sont souvent utiles. J’aide souvent Caty à choisir, pas vrai ma chérie ?

Je saute sur l’occasion :
« - Bonne idée, viens avec nous, c’est vrai que tu es toujours de bon conseil.

Mais Laure ne l’entend pas de cette oreille :
« - Ta, ta, ta, ce n’est pas pour les mecs.
Patrice n’a aucun goût, j’achète toujours mes vêtements toute seule. Laisse faire les femmes, on va y aller entre filles.

Je n’ose pas refuser de l’accompagner. Sans me laisser le temps de réfléchir, Laure me prend par le bras et m’entraîne vers la rue commerçante. J’ai juste le temps d’entendre David me dire :
« - A tout à l’heure chérie, je vais en profiter pour changer le robinet qui fuit dans la salle de bain.

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DAVID

Belle excuse, je ne suis pas bricoleur. J’ai eu peur que Patrice, le mari de Laure, me propose de rester avec lui, il me fallait trouver une raison pour rester seul. Je veux pouvoir les suivre, me doutant de là où elles vont, avec la peur d’avoir raison.

Bingo, après un détour par le centre commercial, Caty et Laure arrivent devant le sex-shop, j’enrage. Caty semble hésiter, entraînée par Laure, elle pénètre dans ce lieu de perdition. J’ai sorti mon téléphone, quelques photos s’ajoutent à celles faites il y a deux jours. Cette fois j’aurais des preuves accablantes à lui mettre sous le nez.

J’entre à mon tour. Aïe, j’ai failli me faire repérer, elles sont avec le patron qui leur montre une série de sex-toy. Maintenant, elles se dirigent vers les vêtements sexy. Il y en a pour tous les goûts, Caty semble intéressée, pour me faire une surprise ? J’en doute, pour qui alors ?

Sans hésiter, elle va dans une cabine d’essayage, le vendeur reste à côté toujours prêt à donner un conseil, à aider à passer le vêtement. Le rideau n’est pas totalement fermé, je ne peux rien voir d’où je suis, mais lui est mieux placé, il ne s’en prive pas. D’imaginer qu’il a sous les yeux ma femme qui se change, me rend fébrile.

Laure ouvre le rideau en grand, Caty a passé une guêpière rouge et noire, string, fesses à l’air, ses seins débordent du bustier. Quelques hommes se sont approchés et la regardent sans vraiment s’en cacher.
Laure la félicite :
« - Tu es superbe ma chérie, David va adorer.

Il est vrai que j’adore, ça m’excite de la voir ainsi. Je ne suis pas le seul, ce qui m’excite encore plus.

Caty tourne sur elle-même pour se regarder dans la glace, tous peuvent admirer son côté pile et son côté face. Elle referme le rideau pour passer une autre tenue choisie par Laure. Je les entends chuchoter :
« - Non, pas ça tout de même, il y a du monde.
« - Pas grave, je sais que tu aimes te montrer. Si David te le demandait tu le ferrais non ?
« - Avec lui, ce n’est pas pareil.
« - … ça te va bien, j’ouvre.

Ouah ! Caty porte une nuisette blanche très courte avec un peu de fourrure dans le bas, elle a gardé son string, mais pas son soutien-gorge. Les hommes se rapprochent, ses fesses, ses seins sont bien visibles, je bande de la voir s’exhiber de la sorte, je n’aurais jamais osé le lui demander. Elle se tourne, se retourne, je devine sa toison brune, tous les hommes présents ont les yeux rivés sur elle :
« - C’est beau. Mais non, je n’achèterais pas sans David. Il faudrait lui dire que je suis venue ici avec toi.

Traitant son amie de gourde, Laure met fin à l’essayage au grand regret de son public, et entraîne Caty vers les cabines du fond. J’ai bien l’impression qu’elle hésite, mais elle suit, se doutant de ce qui risque de se passer, avec tous les hommes qu’elle vient d’exciter.

Elles retrouvent leur cabine préférée, enfin celle où il y a deux jours elle m’a sucé et a accepté que je jouisse dans sa bouche, sans savoir que c’était moi, son mari. Mon sang bouillonne, elle va encore me tromper, avec moi ? Vite, je dois arriver avant les mecs qui les suivent à la trace.

Deux hommes tournent déjà autour des cabines, je les bouscule pour être le premier. Ils grognent, mais je m’en fous.
J’écoute contre la paroi, avec le Gloty Hole rien ne m’échappe de leur discussion à voix basse. Caty a envie de partir, elle a encore honte de la dernière fois. Laure la rassure, cette fois c’est son tour, Caty pourra se contenter de regarder, pourtant elle hésite.
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Pour les décider, je me racle bruyamment la gorge, les voix s’arrêtent net. Je frappe deux coups au-dessus du trou entre nos cabines.
Une main apparaît, celle de Laure. Je m’approche, pose ma queue déjà bien raide sur cette main tendue qui commence une petite branlette excitante. Quelques photos avec mon tel. Avec l’obscurité, elles risquent de ne pas être très belles, tant pis, le flash ce ne serait pas discret. Je passe ma queue par le trou, la bouche de Laure ne se fait pas attendre, elle commence une lente fellation, j’en profite un moment, mais je ne suis pas là pour ça.

Je masque ma voix, avec un fort accent étranger :
« - Vous êtes deux, j’aimerais aussi profiter de ta copine.

Laure s’arrête de sucer, j’imagine les gestes entre les deux femmes, seule réponse, un « non » timide de ma femme. Tandis que Laure reprend ma bite entre ses lèvres, je surenchéris :
« - Je préférerais une bonne baise, tu es partante ?

Un double « oh ! » ponctue la fin de ma phrase, j’imagine Caty outrée de la proposition. Pas autant que de la réponse de Laure :
« - D’accord, tu peux baiser ma copine pour 200 €, c’est d’accord ?

Voix affolée de ma femme :
« - T’es folle !

Laure insiste :
« - Tu ne peux pas reculer. Faut faire ce qu’on a décidé. Il faut aller jusqu’au bout maintenant.

J’en veux plus :
« - D’accord toi ou ta copine, ça me va. Mais pour 200 €, je vous veux voir à poil toutes les deux.

Petit conciliabule, cette fois c’est Caty qui répond en riant :
« - Hi, Hi ! Bon, d’accord.

Laure chuchote :
« - Allez à poil ma belle.

Et plus fort :
« - C’est d’accord. Tu as l’argent ?
« - Oui, oui. Comment fait-on ? Je viens dans votre cabine ?

Petite discussion, puis Laure :
« - D’accord, vient.

Je suis abasourdi. Ma femme, ma Caty va-t-elle accepter de recevoir nue, un inconnu qui vient pour la baiser :
« - Ok, j’arrive, ouvrez-moi votre porte.

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Moment de vérité, je prépare mon téléphone pour immortaliser la confrontation qui ne devrait pas durer longtemps. Je vais les confondre.

J’écarte les hommes en attente, devant leur porte entre-ouverte. Laure murmure à Caty « fait comme moi, enlève ta culotte ».

Avec un peu d’appréhension, je referme la porte. L’obscurité est ma complice. J’ai prévu de les aveugler avec le flash en prenant des photos. Impossible de me reconnaître. Je distingue Laure debout entièrement nue, et Caty en train d’enlever son string dernière barrière à sa pudeur. J’imagine que la situation doit les exciter toutes les deux autant que moi. Je les mitraille plusieurs fois, malgré les protestations de Laure :
- Arrête ça ! … Aboule les 200 €, et fais bien jouir ma copine, moi je te caresserais si tu as besoin d’aide.

Je masque toujours mon visage avec mes mains et mon téléphone, retardant le moment de vérité.

Caty s’est blottie dans un coin. Laure la tire par la main et la tourne vers moi :
« - Elle est belle ma copine, elle te plaît ? Baises là, et fais la bien jouir.

Dernière photo, nues toutes les deux face à moi. Laure tend la main pour recevoir leur dû.

Les effets du flash se dissipent. C’est le moment, je baisse mes mains qui cachaient mon visage, et regarde Caty fixement, sans un mot.

Elle sursaute :
« - David ! Non, c’est toi ? Qu’est-ce que tu fais là ?
« - Et toi ?

Dans un reflex ridicule, Caty essaie de cacher sa nudité, et se masque la tête avec les mains, comme si elle ne voulait pas être reconnue.

Je regarde Laure : « Salope ».

Je regarde ma femme : « Pute ».

Une seule idée, fuir, je sors en trombe. Voyant deux mecs qui attendent, je les apostrophe bien fort pour être entendu de ma femme :
« - A votre tour.

Ils se précipitent dans la cabine, tandis que dehors je retrouve ma planque pour observer la sortie. Enfin je reprends mon souffle, ma femme ? Non ce n’est pas possible ? Je crois rêver, un mauvais rêve, je vais me réveiller.

Parti trop vite, David ne peut pas entendre la discussion entre Laure et Caty sous les regards incrédules des deux hommes qui commencent à se déshabiller.

Caty pleure à chaudes larmes, Laure essaie de la calmer :
« - Tu te rends compte, dans quoi tu m’as entraînée, je n’oserais plus jamais regarder mon mari en face. Pute, il m’a traitée de pute. J’ai honte. Il va vouloir me quitter.
« - Mais non ma chérie, à toi de lui faire croire que tu savais que c’était lui, que c’était un jeu entre nous. Vous vous réconcilierez sur l’oreiller.
« - Il n’est pas si bête, il ne me croira jamais. Déjà être venue ici. Non je suis perdue. C’est certain, il va me quitter.
« - Il t’aime. Raconte-lui le plus gros bobard, plus c’est gros plus il y croira.

Deux minutes après, je vois Caty affolée sortir en réajustant sa tenue, regarde à droite et à gauche, elle semble me chercher, elle a les yeux rouges. J’en profite pour compléter ma collection de photos,

Elle part en courant, sûrement chez nous, pour me retrouver. Laure est restée dans la boutique, elle doit vouloir profiter des deux hommes qui attendent.

Que vais-je faire ? Elle me dégoûte, je ne pourrais plus jamais la toucher. J’erre en ville jusqu’à la tombée de la nuit. Quel mensonge va-t-elle pouvoir inventer ?

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Avant de rentrer, ses pas ramènent David devant la fameuse boutique. Il décide de se renseigner pour en savoir plus sur les activités occultes de cette officine.

Il tourne entre les rayons, fait semblant de chercher et s’adresse au comptoir. Il est de passage, il aimerait rencontrer des femmes pour passer un moment.
Le patron a l’habitude de ce genre de demande, il sort un registre. C’est une liste de femmes, qui occasionnellement viennent arrondir leur fin de mois. Le patron précise :
« - Pas des prostitués, mais de belles bourgeoises qui aiment le sexe et veulent en profiter sans avoir à s’encombrer d’un amant.
« - …
« - Ici, nous sommes discrets, aucun mari n’est jamais venu se plaindre.

Machinalement, David tourne les pages en écoutant les commentaires. Tient, sous le nom de « Toujours jeune » la photo de Thérèse la patronne de Laure ; puis celle de Laure inscrite depuis trois ans sous le nom de « Belle Brune ». Le vendeur remarque l’intérêt qu’elle suscite :
« - Excellent choix, Belle Brune est très demandée. Elle vient régulièrement. Vous n’avez pas de chance, elle était là en début d’après-midi, avec une nouvelle recrue. Elle nous amène de temps en temps des jeunes femmes. Celle-là est très belle, elle devrait vous plaire aussi, une blonde. C’est la seconde fois qu’elle vient, je pense que la prochaine fois elle s’inscrira chez nous. Elle a l’air très motivée et vu son physique, nous sommes certains qu’elle plaira à tous nos clients.

David serre les poings, il essaie de garder son calme.

Il rentre chez lui, il va bien falloir affronter Caty.

Elle aussi a cherché quoi dire à son mari. Suivant les conseils de Laure, elle a imaginé tout un scénario.

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DAVID

Quand j’arrive, elle est dans un fauteuil, les yeux rougis, dès qu’elle me voit, tremblante, elle se jette dans mes bras :
« - Pourquoi es-tu parti si vite mon chéri, j’allais t’expliquer.
« - …
« - Tu rentres bien tard.
« - Je ne voulais plus te voir. Tu n’es qu’une salope. Qu’est-ce que tu faisais là-bas ?
« - Tu es fou, que tu vas imaginer ? Tu ne crois tout de même pas … Voyons soit sérieux, tu me connais. Tu as vraiment cru que…Tu es vexant. N’as-tu pas compris qu’avec Laure, on te faisait une blague ? Que ce n’était qu’un jeu.
« - Un jeu ? Tu te fous de moi, tu allais baiser avec un inconnu juste par jeu ? Je ne suis pas mauvais joueur, mais tout de même.
« - Idiot, pas un inconnu, nous savions que c’était toi. C’est ça ta confiance ? On a juste voulu te faire une blague, et toi tu m’as cru capable de … Oh ! Je suis choquée que tu puisses imaginer une seule seconde…
« - Ben voyons, un peu facile comme excuse.
« - Arrête, tu t’enfonces. Avec Laure, on a voulu te donner une leçon, pourquoi nous avoir suivis ?

J’étais piégé, quelle raison lui donner ? Ne pas lui répondre :
« - Une leçon ? Dans un sex-shop en baisant avec n’importe qui.
« - Mon pauvre chéri, Laure t’a repéré quand tu es rentré, nous étions avec un vendeur. Surpris de ta présence, elle m’a proposé de te faire cette blague. J’ai hésité, ce n’était pas bien malin, mais te connaissant, je me doutais qu’on en rirait tous ensemble après
« - Si tu savais comme ça m’a fait rire.
« - Tu as bien vu quand j’ai essayé des tenues sexy, rien que pour toi. Ne me dis pas que ça ne t’a pas excité, je ne te croirais pas. J’avais des spectateurs, ça a dû te faire bander. Tu es le premier à le vouloir quand tu m’accompagnes acheter ma lingerie. Cette fois, tu n’as pas aimé ?

Elle essaie de m’embrasser, je la repousse vivement :
« - Chéri, non, c’est trop bête.
« - Et après ? … Dans la cabine tu étais entièrement nue, sans défense, n’importe quel type aurait pu te violer… Et j’y pense, tu as laissé Laure me sucer la bite, sans rien dire ?

Elle veut avoir le dernier mot, la meilleure défense c’est l’attaque :
« - C’est vrai, mais toi aussi tu le savais, tu t’es laissé faire. J’ai pensé que tu exagérais. Laure n’avait pas l’air de s’en plaindre, c’était la rançon de cette blague. Je ne t’en veux pas mon chéri.
« - Manquerais plus que ça.
« - …
« - Je ne te crois pas, tu te moques de moi. Depuis combien de temps fais-tu la pute, à 200 € la passe. C’est toi que je devais baiser pas Laure.
« - Tu es blessant à la fin. J’ai suivi Laure pour acheter une tenue coquine pour toi.
« - Ben voyons, et je te retrouve à poil.

D’un ton exaspéré :
« - Tu n’as pas compris, on voulait te donner une leçon pour nous avoir suivis. C’est stupide, je le reconnais. Excuse-moi.
« - …
« - C’est ma faute, j’aurais dû arrêter plus tôt ce jeu idiot. J’ai trouvé que la plaisanterie allait trop loin quand Laure s’est déshabillée et m’a demandé de me mettre nue. Je n’aurais pas dû…

Caty ne change pas de version. Mais, c’est la seconde fois, comment va-t-elle justifier m’avoir sucé et avoir accepté que je lui jouisse dans la bouche deux jours avant ? :
« - Tu te fais juste baiser, où tu suces comme Laure ? Tu laisses les mecs jouir dans ta bouche ?

Caty rougit, elle bafouille :
« - Arrête maintenant, ce n’est plus drôle. C’était une blague idiote, d’accord, mais ce n’était qu’une blague, tu ne vas pas m’en vouloir toute la soirée. C’est la première fois que j’allais dans un sex-shop.

Sans tenir compte de sa remarque. J’insiste lourdement :
« - Tu n’aimerais pas avaler le sperme d’un inconnu ?
« - Tu deviens fou. Si c’est ton dernier fantasme, je te le dis tout net, trouves-toi quelqu’un d’autre.

J’entre dans son jeu :
« - Pourtant, d’habitude, tu aimes bien nos petits jeux.
« - On a toujours été complice. Souvent tu me pousses à en montrer plus que ce que je voudrais, je le fais parce que je t’aime. C’est pour ça que j’ai voulu te faire plaisir en essayant ces tenues très déshabillées, mais jamais je ne l’aurais fait si tu n’avais pas été là. L’autre jour tu m’as à être nue sous mon chemisier, je n’en menais pas large dans les boutiques quand Laure essayait ses robes. Je sentais des regards qui me gênaient plus qu’ils ne m’excitaient.
« - Donc, c’est la première fois que tu allais dans ce sex-shop ?
« - Encore ? Il faudra te le dire combien de fois. Sans Laure qui voulait que je ramène une tenue coquine, je n’y serais jamais allée. Merci pour ta confiance ?
« - Je dois dire que ma confiance … Dommage.
« - Quoi ?
« - J’espérais plus d’honnêteté de ta part.

Caty tremble.

Sans rien dire, je lui montre les photos de la première fois, sa sortie sur le trottoir. Elle ne comprend pas :
« - Tu m’as prise en photo quand je sortais ? Pour quoi faire ?
« - Regarde mieux. Comment es-tu habillée ?
« - Oh !
« - C’était il y a deux jours. Une heure après, on se retrouvait dans notre café habituel, tu te souviens.

Caty est effondrée :
« - Tu nous avais déjà suivies ? Tu savais, et tu ne m’as rien dit.
« - J’aurais aimé que ça vienne de toi.
« - Laure m’a entraînée, pour me montrer des tenues sexy, des sex-toys, je n’étais pas à l’aise. Je n’ai pas osé t’en parler.
« - Alors, ce jour-là, Tu as baisé ou tu as sucé un inconnu ?

Caty est blême, elle bafouille :
« - Mais non, tu es ridicule. On était juste allé voir, je ne savais même pas qu’il y avait des cabines au fond.
« - Tu mens.
« - …
« - Je vous ai suivies dès que tu es partie avec Laure, je voulais voir l’effet de tes seins nus sous ton chemisier. J’étais là quand vous avez fait les boutiques du centre commercial. Et je vous ai vu aller dans ce sex-shop que Laure semblait bien connaître.
« - Elle voulait juste me montrer des jouets coquins, rien de mal. Je n’ai pas osé t’en parler après, je n’étais pas très fière.
« - Donc, avec Laure, tu n’es pas allée dans une cabine ? Tu n’as pas sucé un homme, ? Il n’a pas joui dans la bouche ? Tu n’as pas embrassé Laure ? Et tu n’as pas été payée 50 € ?

Caty devient blanche, elle s’embrouille :
« - Tu, tu es fou … Qu’est-ce que tu racontes ?

Je reprends la voix d’il y a deux jours « T’es là pour sucer, non ? Alors suce, salope ! ».
« - Cette voix… C’était …
« - Et oui, c’était déjà moi, mais tu ne le savais pas. Tu n’as même pas reconnu ma queue. Tu m’as sucé croyant sucer un inconnu, tu n’es qu’une salope.
« - Non, c’est Laure.
« - Laure, Laure, toujours Laure, tu joues l’innocente, mais ce n’est pas dans sa bouche que j’ai joui.
« - Pardonne-moi, c’est Laure qui m’a e, je n’ai pas osé lui dire non.

Elle est effondrée, elle ne peut plus nier l’évidence, son mensonge, sa trahison :
« - Mon chéri, excuse-moi, je ne voulais pas passer pour une gourde devant Laure. Elle a sucé, enfin elle t’a sucé, et m’a demandé de le faire aussi. J’ai hésité, et puis… Oh ! Comme je regrette mon chéri, je n’aurais pas dû. Elle m’a tenu la tête pour que l’homme, enfin toi, puisse jouir dans ma bouche. Après elle m’a embrassée, ça m’a dégoûté, on s’est disputée en sortant. Quand je t’ai retrouvé au café, comment te dire tout ça, j’avais trop honte.
« - Si je comprends bien pour ne pas passer pour une gourde, tu as préféré perdre ton honneur, et ton mari.
« - Mais non, ce n’est pas grave puisque c’était toi, je ne t’ai pas trompé.
« - Tu ne le savais pas, c’est l’intention qui compte. Et aujourd’hui, tu crois que j’ai avalé ton histoire. Tu étais prête à te faire baiser par un inconnu, pour 200 €, comme une pute.
« - Non ! je t’ai expliqué, non. Aujourd’hui, nous savions que c’était toi. Nous sommes allés trop loin. Excuse-moi mon chéri, j’aurais dû arrêter cette blague plus tôt.

Je suis troublé, ne sachant plus quoi penser. Caty me dit-elle la vérité ? Plausible, je n’ai pas été discret, elles ont pu me voir quand je suis rentré, mais de là à me jouer ce tour ? Sans Laure, Caty n’aurait rien fait, je veux bien le croire, je la connais tout de même. D’ailleurs elle est partie rapidement quand je me suis montré, elle était gênée, surtout que deux mecs arrivaient, alors que Laure est restée sur place, qu’a-t-elle fait ? Je n’aurais jamais cru ça d’elle, elle n’est certainement pas à son coup d’essai.

Bon, réfléchissons calmement. Cette fois je veux bien l’admettre, elle savait que c’était moi mais il y a deux jours, je lui ai bien joui dans la bouche, elle ne me fera jamais croire qu’elle le savait, elle m’en aurait parlé après. Et son baiser avec Laure ce n’était pas de la frime.

Ma tête explose, je ne sais plus où j’en suis. Drôle de tromperie. Elle a sucé un inconnu… mais je ne suis pas cocu puisque cet inconnu c’était moi… Seule l’intention compte… Mais moi non plus je n’ai rien dit… J’aurais pu ne pas la laisser faire, intervenir dans la boutique… tout se bouscule dans ma tête…

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Le soir, dans leur grand lit, David rumine encore ses pensées. Sa femme se fout-elle de sa gueule ? Il n’a même pas envie de la prendre dans ses bras avant de s’endormir.

Le lendemain, il est agréablement réveillé par les baisers de Caty sur ses joues, son torse, son ventre, elle descend en l’embrassant. Son pubis, Caty prend enfin sa queue entre ses lèvres, elle s’applique du mieux qu’elle peut, comme elle sait faire maintenant. En fermant les yeux, elle se revoit à genoux dans la cabine, les mêmes gestes, le même plaisir, cet inconnu qu’elle suce, c’est bon, c’est interdit. En lui tenant la tête, Laure l’a-t-elle vraiment e à cette caresse qu’elle jugeait sale jusque-là ? Non, elle doit se l’avouer à elle-même, elle le désirait, elle voulait qu’un homme, celui-là ou un autre lui remplisse la bouche, jamais elle n’aurait pu le demander à David. Après que le baiser de Laure fut doux.

Perdue dans ses pensées qu’elle juge perverses, Caty s’applique à reproduire ce qu’elle a déjà fait, sans le savoir, à son mari. Elle tête le gland, enfonce la queue dans sa gorge jusqu’à hoqueter, caresse ses fesses, lui masse son petit trou, enfonce un doigt. David frémi, il n’a jamais été aussi dur, il bande à s’en faire mal, enfin il explose dans la bouche de sa bien-aimée qui cette fois ne recule pas. Elle est fière d’elle, fière du plaisir qu’elle donne à son mari.
David s’effondre en regardant sa femme avaler son foutre avec un grand sourire.

Caty est heureuse. Cette fois, c’est bien son mari qui a joui en elle, qui lui a donné ce plaisir qu’elle croyait inaccessible, freinée dans ses élans par une pudeur ridicule.

Reprenant son souffle, David serre sa femme dans ses bras :
- Ben ma chérie ! Alors, c’est comme ça que tu as sucé ton inconnu l’autre jour ?
- Tu le sais bien, puisque cet inconnu, c’était toi.
- Tu n’en savais rien.
- …
- N’en parlons plus. Je t’aime … Je ne vais pas t’en vouloir toute notre vie.

David dépose de petites bises dans le cou de Caty qui comme toujours, veut avoir le dernier mot :
- Je t’aime aussi mon chéri, et comme on dit « sucer n’est pas tromper ».
- Ouais, Ouais ! Mais hier, tu ne voulais pas juste sucer, cette fois tu m’aurais vraiment trompé ?
- Je regrette mon chéri. Pardonne-moi, ma blague était idiote.
- J’aimerais pouvoir te croire.

Caty croise les doigts derrière son dos comme elle le faisait quand elle mentait à sa mère venue la gronder. En priant le Dieu des salopes de la protéger.

Les couilles bien vidées, l’état de béatitude dans lequel se trouvait David, l’empêcha de réfléchir sereinement. Ce qui sauva définitivement Caty.

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ÉPILOGUE

Le lendemain, David a entendu Caty au téléphone en grande conversation avec son amie, la discussion semblait orageuse, elle a raccroché avec rage. Depuis, elle a préféré ne plus revoir Laure, pour tout oublier.
Pour se venger, David avait envisagé d’aller voir Patrice, le mari de Laure, pour tout lui raconter. Caty a réussi à l’en dissuader en lui laissant croire que c’est avec son accord que Laure se rendait régulièrement dans ce sex-shop. Choqué par cette révélation qu’il n’a pas mise en doute, il a préféré s’abstenir, il aurait eu l’air malin.

Au retour de vacances, la vie a repris son cours. David a préféré ne plus en parler. Sa situation n’est pas simple, être trompé sans être cocu, ce n’est pas banal. Il a admis que Caty a pu se laisser entraîner, par faiblesse. Aimant sa femme, il a fini par pardonner, sans savoir exactement ce qu’il y avait à pardonner.

Au lit, leur accord est de nouveau parfait, mieux qu’avant, Caty ne suce plus du bout des lèvres, leurs étreintes sont toujours passionnées.

L’année suivante, en vacances à la Grande-Motte, David et Caty, toujours complices, ont repris leurs petits jeux coquins. Elle sort souvent jupe courte ou avec un chemisier transparent, excitée par le regard de ceux qui devinent sa poitrine libre et ses tétons incrustés dans le fin tissus de ses robes.

Un jour en fin d’après-midi, ils passent devant un sex-shop dont la vitrine clinquante attire leur regard. Caty rougit. David remarque la publicité sur la vitrine « Nouveauté : cabines individuelles, à deux ou plus ».
Leurs yeux se croisent. David tire sa femme par la main et l’entraîne malgré elle dans cet antre de la luxure. Passage rapide devant les sex-toys, David achète une petite nuisette coquine, et sans attendre l’accord de Caty, il l’entraîne dans les cabines du sous-sol où plusieurs hommes tournent sans but, attendant la bonne aubaine.

Caty tremble, son mari aurait-il une idée derrière la tête ? Que veut-il faire ?
Une fois la porte fermée, David déshabille sa femme, l’obscurité est sa complice. Elle essaie la nuisette et prend des poses, se prenant au jeu de son mari. David ouvre son pantalon. Caty a compris, elle se penche et prend son mari dans sa bouche. Quelques va-et-vient entre ses lèvres suffisent, elle avale sans hésiter le foutre de son mari qui a joui en lui tenant la tête.

Il la prend dans ses bras, l’enlace, la caresse, ils s’embrassent blottis l’un contre l’autre. La main de David entre ses cuisses, Caty sent son mari reprendre de la vigueur. Il la retourne, elle se cambre, et sursaute quand il s’enfonce d’un coup dans sa chatte.
Tandis qu’il la pilonne en la tenant par les hanches, Caty ferme les yeux et goûte son plaisir en repensant à l’année dernière.

Des coups sont frappés contre la paroi de la cabine :
« - Y a quelqu’un ?

David et Caty se taisent, ne plus faire de bruit. Ils voient alors une bite bien dressée se pointer dans le Glory Hole.
« - Je suis là !

Complice, ils pouffent de rire. David embrasse sa femme tout en continuant à aller et venir au fond de sa chatte, toujours plus loin, toujours plus fort. Caty se crispe sur la bite de son mari qui la possède, il se répand en elle déclenchant un orgasme qui la secoue. Oubliant le lieu où ils se trouvent, elle se mord les lèvres pour ne pas crier.

Dans la cabine à côté, le pauvre gars oublié a débandé, sa queue pend lamentablement au travers de ce trou pas très glorieux.

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